Dans le même temps, une seule l’a quitté et trois ont pris leur retraite. Cela porte à 995 le nombre d’adhérents au premier réseau d’agences de voyages indépendantes en France (dont presque 700 portent la marque Selectour).
“Nous avons plus d’agences qu’avant le Covid”, a poursuivi Laurent Abitbol, tout en assurant “ne pas faire la course à la sélection d’agences“. Avant de convenir : “Evidemment, quand nous achetons, ce n’est pas pareil !”.
Au passage, le président du directoire ne s’est pas privé de rappeler ce qui fait la force de Selectour, à savoir “une technologie de pointe” (outils de réservation performants, sites web personnalisés, solutions digitales pour booster les ventes, etc.) et des “services qui font la différence” (centrale de règlement, service client corporate 24/7, optimisation de la tarification aérienne, etc.).
Malgré cette année 2025 de nouveau “très bonne“, Laurent Abitbol s’est refusé à faire des pronostics pour l’avenir, en raison du contexte géopolitique international et des incertitudes politiques en France.
“En France, on ne sait pas où l’on va“, a-t-il déploré, avant de dénoncer les prises de positions très anti-business de l’extrême gauche et même du PS. “Si des gens comme Bernard Arnault s’en vont, la France sera un pays pauvre. Qui financera alors les retraites et la santé ?“, a-t-il interrogé.
Par chance, a-t-il poursuivi, “les gens, en France, cherchent l’expérience. Voyager, pour eux, c’est l’expérience“. Et de s’interroger : “Mais, est-ce que cela durera ?“.
Et de reconnaître tout de même que “malgré la morosité politique, le secteur (du tourisme) se porte bien pour l’instant, même si la croissance n’est pas phénoménale”.




